Carrière : discussions avec le ministère

Le ministère prend conscience du peu d'intérêt des rendez-vous de carrière très rapprochés, bien après après la titularisation !

Du changement en vue dans le déroulé de carrière

Rien n’est encore acté, mais des discussions avec les organisations syndicales sont en cours et tout changement nécessitera aussi la validation du projet par le ministère du budget. On se dirigerait pour la rentrée 2026 vers :

  • La suppression des « boost » pour 30% de collègues « méritant.e.s » au 6ème et 8ème échelon, qui passaient à l’échelon suivant un an avant les autres.
  • Les passages entre les échelons 5, 6, 7 et 8 se feraient plus vite pour tous (6 mois de moins pour le 5, 6, 7 et un an pour le 8). Cela constituerait la revalorisation des rémunérations.
  • Les rendez-vous de carrière seraient davantage étalés sur la carrière. Le 1er interviendrait 4 ans après la titularisation. Le second vers le 8ème échelon et le 3ème pourrait intervenir une fois que la ou le collègue est à la hors classe et serviraient éventuellement d’évaluation pour le passage à la classe exceptionnelle.

Ce qu’en pense le Sgen-CFDT :

  • Accord sur la suppression des « boost », en échange du raccourcissement pour toutes et tous du temps de passage dans les échelons. Pour la CFDT éducation, décider arbitrairement que seul.e.s 30% des collègues sont suffisamment « méritant.e.s » pour avoir un boost a toujours était incompréhensible et donc ressenti comme injuste.
  • Si une fois de plus les débuts de carrière seraient bénéficiaires de ces mesures, il n’est pas acceptable que les enseignant.e.s en milieu de carrière soient oublié.e.s. Et nous pensons particulièrement aux collègues qui étaient au 9ème échelon lors de la mise en place de PPCR, qui n’ont pas eu le 3ème rendez-vous de carrière et qui se sont fait « doubler » lors des passages à la Hors-Classe par celles et ceux qui ont eu leur 3ème rendez-vous de carrière.
  • Nous avons aussi justement pointé le fait qu’il fallait veiller à ce qu’aucun personnel ne subisse ce qui est arrivé à ceux qu’on a appelé.e.s les « oublié.e.s de la Hors-Classe ».

Pour la CFDT, la création de la Classe Exceptionnelle devait être un grade fonctionnel, dépendant des fonctions assumées. Très vite, ce n’a pas été le cas. Les 80% de promotions réservés pour le vivier 1 a très vite asséché le vivier, provoquant la perte d’un très grand nombre de promotions, qui ne pouvaient être basculées pour le vivier 2.

La CFDT Education Formation Recherche Publiques revendique la suppression de la Hors-Classe au profit d’échelons supplémentaires de la Classe Normale.